Lundi 4 juillet 2011 - 14:00
Sous la direction de Mme Nicole D’ALMEIDA, Professeur, Celsa, Université Paris-Sorbonne
JURY :
M. Arnaud BENEDETTI, Directeur de la communication, Inserm
M. Pascal GRISET, Professeur, Université Paris-Sorbonne
M. Thierry LIBAERT, Professeur, Université catholique de Louvain
Mme Laurence MONNOYER-SMITH, Professeur, Université de technologie de Compiègne
M. Arnaud MERCIER, Professeur, Université Paul Verlaine de Metz
Résumé :
Controverse qui traverse les années, l’expérimentation animale, en dépit de fortes remises en question par des opposants de plus en plus véhéments, s’inscrit dans un certain immobilisme. A quoi tient cette « stagnation » ? Le substantif est-il d’ailleurs à propos ? La controverse en question ne s’inscrit-elle pas plutôt dans une « dynamique immobile » ? Afin d’étudier cette problématique, la thèse favorise une approche communicationnelle. L’étude se fait en trois temps, tout d’abord par l’analyse du dilemme moral sur lequel repose l’expérimentation animale, ce qui suppose un retour vers un certain nombre de textes philosophiques et éthiques fondamentaux. Puis, l’étude analyse les discours des opposants et des partisans et les raisons d’un difficile, voire impossible dialogue entre les deux camps. Dans cette situation de non-communication, le législateur devient, comme nous le voyons en dernier lieu, un recours dont chaque camp attend une solution… Une solution permettant de sortir de l’immobilisme ?