Vendredi 19 septembre 2014 - 14:00
Thèse de doctorat en cotutelle, sous la direction de Nicole D’Almeida (Paris-Sorbonne) et Thierry Libaert (Université catholique de Louvain).
La conférence publique de la soutenance avait pour thème « Les marques politiques : réenchantement ou chant du cygne de l’activisme citoyen ? »
Jury :
Nicole D’Almeida (Paris IV – Sorbonne)
Thierry Libaert (UCL),
Axel Gryspeerdt (UCL),
Philippe Marion (UCL),
Valérie Jeanne-Perrier (Paris IV – Sorbonne),
Charles Devellennes (University of Kent – Royaume-Uni)
Résumé :
La notion de « marque politique » s’inscrit dans une dédifférenciation généralisée du champ de la consommation. L’enjeu de cette thèse est d’appréhender les propriétés socio-sémiotiques et communicationnelles de cette marque, nouveau vecteur d’engagement citoyen. Or, le glissement vers le domaine des marques se traduirait également par l’avènement d’un « consumérisme politique » selon lequel la souveraineté du consommateur s’impose comme modèle de souveraineté politique. Un consumérisme politique consistant également en une dynamique de jugement des marques politiques en continu, favorisée par l’émergence des réseaux socionumériques. En résulte l’avènement de communautés de marques politiques, intervenant dans le processus de co-construction de l’offre politique. Les exemples du Tea Party, Parti Pirate et MoVimento Cinque Stelle illustreront ces nouvelles formes de mobilisations issues de l’agrégation deconsommacteurs politiquement engagés.