L’achat de machine à pain, significatif depuis quelques années, prend de multiples figures. D’une part, cet objet matérialise un certain désir d’augmentation des savoir-faire personnels et de maîtrise des ingrédients de sa consommation. Mais il entre aussi dans des objectifs plus collectifs, tels que rallier sa famille autour du rituel du pain, ou d’échanger avec d’autres autour d’expériences culinaires. En partant d’un objet, la machine à pain, l’auteur illustre la coexistence de différents paradigmes de la consommation contemporaine mais aussi les tensions entre individualisation et recours au collectif, entre artisanal et industriel, professionnalisme et amateurisme, intimité et ostentation, entre norme et écart, appropriation et détournement.
Posté par Caroline Marti, mis à jour le 14 avril 2014