LE LABORATOIRE DE RECHERCHE EN SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DU CELSA
UR 1498

L’anomie temporelle : une possibilité d’émancipation par la transgression du temps-institution ?

Cette contribution
 propose de revenir sur les travaux ayant mis en évidence l'idée que le temps, plus qu'une abstraction neutre, n'est en fait qu'une construction sociale qui n'est pas vide d'idéologie et semble ainsi être un enjeu de rapports de forces. La validité de la catégorisation des temps sociaux, catégories plus perméables qu'il n'y paraît, sera interrogée au prisme de la diminution progressive du temps de travail, de l'accélération de la diffusion de l'information et de l'augmentation du temps de transports. Devant l'accélération des technologies de l'information et l'augmentation du temps de loisirs, en particulier, tout laisse présager la possibilité pour les acteurs « d'avoir le temps », alors que l'on semble toujours « en manquer ». Ne serions-nous pas alors en face d'une mutation induisant un nouveau rapport au temps ?

Mots clés : vie quotidienne, institution, temps, travail, anomie 

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