Mercredi 8 février 2012 - 12:00
Jean-Didier Urbain est professeur de linguistique générale et sémiologie à l'Université Paris Descartes/Sorbonne depuis 2008. Il est également directeur de recherche dans le cadre des équipes doctorales « Littératures, Civilisations, Langages » (UVSQ) et « Cultures, individus, sociétés » (Paris-Descartes/Sorbonne), et expert auprès de l’ONT, Paris, Observatoire Nationale du Tourisme (depuis 1996). Il a publié entre autres ouvrages La société de conservation (étude sémiologique des cimetières d’Occident), Paris, Payot, 1978 et L’idiot du voyage. Histoires de touristes, Paris, Payot, 2002.
Cette intervention porte sur un itinéraire de recherche mais souhaite n’être ni narcissique, ni nostalgique. Juste une « ego-histoire » explicative au regard d’un parcours ponctué par une variété de sujets et de terrains susceptible d’en cacher la logique générale (la cohérence) tant du point de vue théorique (sémiologique et sémiotique) que thématique (de la mort au tourisme, des mobilités aux immobilités, et autres sujets en cours). L’anthropologie de la culture se situe (dans ce cadre autobiographique) à cette confluence, laquelle a vu un chercheur passer des cendres froides des cimetières au sable chaud du balnéaire – de la poussière des tombeaux à l’écume des plages. En fait, sous la diversité des thèmes, il y en a un les liant tous. Et à l’inverse, sous l’unité théorique apparente, il y a une diversité de choix, de détours et rencontres à l’origine d’évolutions, syncrétismes, positions intellectuelles. De péripéties, en forme d’odyssées épistémologiques et de tribulations institutionnelles.
Écouter l'introduction :
Écouter le contenu de la conférence :
Questions et conclusion :