(…) Les musées, mais aussi des théâtres, des bibliothèques, semblent actuellement totalement dépendants des médias puisqu’il est impossible d’y pénétrer. Ce qui en apparaît est donc essentiellement une offre médiatique, extraordinairement riche certes, mais une offre : expositions, visites virtuelles, spectacles, ouvrages… Ce que font ceux qui y travaillent habituellement, ce dont ils discutent, ce à quoi ils réfléchissent, nous reste invisible. Il me semble pourtant que nous pouvons imaginer l’intensité de cette vie secrète, à partir de la manière dont les choses se passent pour chacun de nous, enseignants ou chercheurs, puisque nous vivons aussi la tension entre d’un côté la prolifération de cours et de ressources en ligne, et de l’autre, les formes discrètes, intenses, de réflexion et d’action hors de toute visibilité(…)
Posté par Joëlle Le Marec, mis à jour le 19 juillet 2020