Le troisième numéro de la Revue Française des Sciences de l’Information et de la Communication, conforme à notre schéma éditorial de départ et à notre protocole d’évaluation, installe maintenant notre production scientifique dans la durée. Notre grand dossier, coordonné par Jean-Jacques Boutaud et Karine Berthelot-Guiet, inaugure un débat théorique important sur un sujet qui a largement valeur de programme : La vie des signes au sein de la communication : vers une sémiotique communicationnelle. Notre rubrique Emergences réunit des contributions sur ces grands objets qui préoccupent aujourd’hui nombre de chercheurs dans notre communauté : la question du genre, la vie privée et les médias sociaux, l’économie numérique, l’information sous influence scientifique, ou encore l’intelligence économique… Ajoutons que notre privilège, conformément aux engagements de la SFSIC, est de valoriser nos institutions, nos productions scientifiques, nos activités de recherche, nos échanges à l’international… Quatre rubriques sont ainsi proposées : la Revue des revues en SIC, coordonnée par Bruno Chaudet, la Vie des laboratoires en SIC, animée par Mélanie Bourdaa et Aurélia Lamy, la rubrique Ligne Sud, dirigée par Alain Kiyindou et cette chronique nouvelle sur les Regards croisés sur les SIC au plan international, pilotée par Fabien Bonnet et Jacques Bonnet… D’autres grands dossiers sont annoncés : les recherches au féminin en Sciences de l’Information et de la Communication, avec Françoise Bernard et Catherine Loneux, le genre dans la communication et les médias, avec Virginie Julliard et Nelly Quemener, l’état des recherches en SIC sur l’information médiatique, avec Béatrice Fleury et Jacques Walter…
Et puis, comme nous l’espérons, viendra la légitimité institutionnelle, au terme d’épreuves qualifiantes que nous savons ordonnées par de grandes institutions d’évaluation et de régulation. Cette forme de reconnaissance implique des jurys de lecteurs, des comités d’experts, des formes d’autorité supposées situées à égale distance de tous les savoirs, des critériologies savantes, des procédures d’évaluation au cœur aujourd’hui de bien des polémiques… On peut le dire d’emblée : nous ne solliciterons pas de certificat d’exemption ou, en exagérant un peu le trait, d’exoine ; nous ne sollicitons pas non plus de complaisance et nous ferons l’économie dufairness. Nous présenterons notre candidature, simplement, au moment où nous le jugerons utile, l’important étant, à chaque parution, de garantir la valeur scientifique de nos activités de publication. Merci aux auteurs, aux coordonnateurs, aux relecteurs, aux correcteurs, aux monteurs, aux styleurs, aux annonceurs…