Nelly Quemener
Nelly QUEMENER
Professeure des Universités Directrice du GRIPIC, Responsable du département Licence du CELSA Chercheur GRIPIC nelly.quemener@sorbonne-universite.fr
Discipline : Sciences de l'information et de la communication
Institution de rattachement : CELSA - Sorbonne Université
Thématiques de recherche : Formes et écritures médiatiques, Dynamiques de communication dans l'espace public
Activité d'enseignement : Licence 3 Information Communication : Théories la communication et des médias ; Introduction à la sociologie ; Industries culturelles et créatives ; Genre et communication , Master 1 Entreprise et Institutions : Les Cultural Studies et la formation du sujet politique, Master 1 Médias : Approches critiques des processus de médiatisation, Master 2 Recherche : Épistémologie des SIC ; Médias et communautés réactives, Master 2 - Entreprise, Institution, Risques : Genre et communication
Présentation / parcours : Mes recherches portent sur la production discursive de l’idéologie et la configuration de la sphère publique à partir de l’étude de médias de divertissement et d’information. Mes travaux sur l’humour, les émissions de relooking ou encore l’événementialisation de certains féminismes s’attachent à rendre compte des « systèmes centraux de significations » et des transformations initiées depuis les marges par le déploiement de contre-discours, de luttes pour la visibilité ou de politiques de l’identité. Depuis mon HDR (2022), mes recherches s’intéressent aux dimensions affectives des phénomènes d’emballement médiatiques et numériques. Elles interrogent la configuration de l’attention et les régimes de valeurs à l’œuvre dans les moments de médiatisation intense et de controverse ou polémique advenant sur les réseaux sociaux et les plateformes. Avec l’étude d’espaces nourrissant une proximité avec les idées d’extrême droite, il s’agit de saisir les effets constitutifs sur le débat public des dynamiques de réactions en chaîne et des processus d’intensification des échanges et d’explorer les ressorts de ce que nous proposons d’appeler des « communautés réactives ».